PRESENTOIRE pour un NON-FILM : (Voix off)

Il ne s’agit pas d’user des fameux et déjà fatigués « éléments de langage » ni même de jouer avec des cartes au « clair et distinct » tels que nos journalistes prétendument philosophes aiment à déverser les poncifs dans leurs magazines de valeurs actuelles avec les sportifs et la star - la plus belle expression insultant les Etoiles du ciel - en première page.

Il y va tout autrement de parler et viser là où la langue est vive à Penser Il s’agit de parler pour quelque chose, quelques causes qui en tant que telles seront perdues si nous renonçons à étonner. Il s’agit de rouvrir une proximité au Lieu de ( ?) qui n’est pas lieu d’une mise en scène de trop mais d’une koïnè effervescente.

Ce que je fais ici est la même chose que, lorsqu’à 16 -17 ans (1965 – 66) poète, commandité par personne, m’autorisant d’aucun parti (pris), je vins calmement, tout enveloppé d’une cape couleur de terre, calme tel qu’invisible (j’intitulerai mes Premières Mémoires – en 1984 – Parthénide ou l’Héroïque Invisible) présenter lors d’une exposition très officielle dans les jardins du Palais Royal non encore burinés – de Buren – « une baguette de pain rouge de sang entourée de barbelés » à l’étonnement de tous, mêmes des vieux surréalistes et autres anciens DADA que j’avais rencontrés en convergences retards. Il est vrai que mon intention était à l’encontre de leurs dessertes, de vouloir signifier une cruelle absence de … ce qui était un nom malaisé, haït par ce qui était … ce monde, les mondains … le Numineux [1] . Je partais de là où les révolutionnaires et de non moins nécessaires contrerévolutionnaires (eux-mêmes devant reconnaître leur Ombre dans la face « pour ») ne voulaient et ne veulent pas se risquer : au plus haut péril, à savoir le « ( ) qui manque ».

Cette expérience exemplaire qui fut suivi de bien d’autres, toujours en complicité à l’Invisible se perpétue ici pour permettre au lecteur, il y a, toujours, sur papier du moins, qu’un seul lecteur, ce qui permet à l’inverse des choses vidéotées, d’intensifier l’Intériorité, à ne pas être spectateur mais participer d’une manière comparable au rapport de l’analysant à l’analyste, donc rien qui puisse être préconçu, calculé. Nous savons fort bien lorsque nous posons des questions – en public – que nous attendons la réponse que nous méritons ou plus communément d’avoir en fait déjà la réponse à savoir que nous n’attendons rien(s) certains diraient d’être simplement confirmés.

Ici donc le lecteur est confronté à sa propre Situation dans la sphère de toutes ses convergences car en dehors de ceux qui tiennent au Moi et à la part d’ombre constituant le sur-moi plein de ressentiment (déniant la vérité de l’Inconscient car tenant le confondre au bordel privé, le théâtre de Boulevard viennois) , il n’y a pas d’influences et certainement pas quoique ce soit qui fasse que le « biographique » - d’ailleurs toujours truqué – ou d’occasion « an insight role » - puisse être une explication de l’être. C’est tout au contraire, et sans rien contrer des « formules institués », le biographique qui est le tremplin pour l’œuvre possible – possibilité qui n’est pas pour tous !

Alain R. GIRY Phd

Marseille le 24 Aout 2020

POLITI-QUINCAILLERIE

Une politique est-elle encore possible à ce point extrême où la raison délire et où toute Politique ne peut être qu’une fiction politicienne de trop[2].

« πάντα δὲ γίνεσθαι καθ᾽ εἱμαρμένην καὶ διὰ τῆς ἐναντιοδρομίας ἡρμόσθαι τὰ ὄντα »

Héraclite - ix. 7

L’habilité (Tekhné) est sans force contre (ou devant) l’Inévitable
(ou Nécessité – Anankhé) Eschyle, Prométhée Enchainé

La Justesse (Diké) veut que la Co-naissance

Aille à ceux qui en font l’Epreuve (Pathei-Mathos)

Eschyle, Agamemnon.

Qu’il est de Merveilles ! mais rien

Qui soit plus Merveilleux[3] que l’Homme

Sophocle, Antigone

A l’Anthropos, son Daïmon accorde Séjour

Héraclite

PREMIERE PARTIE : D’une mise en scène qui se présente comme « événement » : moment incroyable où les metteurs en scène en position d’experts (jeunes loups produits du Management revêtant, pour frapper le public, la blouse blanche et le stéthoscope en sautoir) se présentent comme ne pas savoir encore assez de ce qu’ils supposent à partir d’une chose dont ils n’ont que le nom, aux consonances d’effroi de tout chiffrage.

« La troisième facticité, réelle, trop réelle, assez réelle pour que le réel soit plus bégueule à le promouvoir que la langue, c'est ce que rend parlable le terme du : camp de concentration, sur lequel il nous semble que nos penseurs, à vaguer de 1'humanisme à la terreur, ne se sont pas assez concentrés. Abrégeons à dire que ce que nous en avons vu émerger, pour notre horreur, représente la réaction de précurseurs par rapport a ce qui ira en se développant comme conséquence du remaniement des groupements sociaux par la science, et nommément de l'universalisation qu'elle y introduit. Notre avenir de marchés communs trouvera sa balance d'une extension de plus en plus dure des procès de ségrégation. » J. Lacan, Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole

Tant que nous tiendrons dur comme fer, à quoi d’ailleurs ? car le diamant même n’est point aussi dur qui fort vite s’enflamme.

Tant que mous, eaux mortes nous nous inventerons scientifiquement l’Histoire en s’écriant, déçus « buées de buées ! » mais avançons en aveugle vers un avenir sourd à tout ce qui est du Parlêtre ou reculant en claudiquant aveuglés par un passé glorieux dans les deux cas tentés par le grand tout de la réconciliation – le Grand Final.

Tant que … Bué de buée, ô la belle et stupide expression, ô la pire traduction, dont tant se gargarisent « vanité tout est vanité », ô le plat nihilisme d’occident ! qui fait que nous, ne nous rendons plus compte que cette « buée » redoublée c’est cet Abel tué dans son champ par Caïn le Chasseur. Abel oui c’est « Havel » qui signifie « buée, vapeur », odeur de rose contre odeur de sang ? Etonnante mythologie : la vapeur évanescente devenant le bien suprême ?

Et tant que nous ne risquerons pas les mots avec les maux, Nécessité Intérieure[4] des vécus singuliers nous resterons ainsi cloués aux riens . Oui, tant que nous dirons, ou écrirons et répèterons sur les murs craquelés de nos jours tractés, graffités, télédéchargés :

ILS nous manipulent

Tant que nous ne nous réveillerons pas et réaliserons que ce « ILS » est aussi vague (puisqu’il est un ON) que le « nous » (qui en est un aussi) et que plus encore ne réalisons pas qu’il n’y a de « ils » que pour un « nous » qui lui répond où pouvons nous aller sinon de charybde en Silla (virer à l’ancillaire, à la psychologie sociale qui vit des ragots de cuisine) - et sans doute pire car l’attention portée à l’Odyssée du divin Homer est bien molle surtout lorsqu’ON l’exploite aux en tours – loupes – des diverses « Droite » qui se félicitent d’être « populistes » sans savoir que justement là, où ça parle le plus de « peuple » il n’y a plus de Peuple (Volk)[5] mais un folklore cinématographique. A cet « art » du faux parfait, le virtuel – d’autant moins art que technique, reflexe conditionné, n’a fait que souligner l’accéléré propre à l’Ideen Fluch, Fuites des Idées, de la phase maniaque de la psychose maniaco-dépressive 

Alors, oui, tant que nous utiliserons le même langage d’attaque qui est commun à « nous » et « eux » « tant que « ils » et « nous », tant que nous tous demeurerons dans une causalité simpliste - antidialectique[6] - qui nous fait croire que ILS (est le représentant d’un 1% ) – est contre - « nous » (les 99% selon les mêmes charmants débiles) que ils nous ont dans leurs mains sales[7] d’oppresseur unique tel un certain « dieu[8] » du mono(a)théisme d’Etat.

Tant que … alors ?

Et là, voici le joli packaging d’une théocratie se niant – à travers toute son histoire politicienne d’abord, oui politique bien avant d’être spirituelle ; le spirituel, les vrais saints – qu’elle a toujours renâclés à consacrer, sauf en les trompant - en ont la charge en auxiliaires. Théocratie déguisée en son bâtiment baroque romain[9] théocratie mourante se confondant, se moulant sur les restes d’un monde, face à une théocratie conquérante qui elle ne se cache même plus de sa monstruosité tout ça dans le mirage saupoudré du Fond. Commun. Mosaïque assaisonné de méta-physique[10].

Tant que nous resterons marxistes et j’inclus là-dedans ceux qui croyant prendre l’autre parti sont tombés encore plus bas dans le Capital ce sont les Libéraux de tout poil, experts en statistiques travaillant en concubinage avec les démographes, tous ignorants crasses de ce qu’est un être humain vivant, non calculable mais ne cessent de fabriquer des Hommes - Produits sous la basse (bassesse) autorité des D.R.H feu les chefs du personnel.

En tous les cas, il est certain que « ILS » comme « NOUS » sont des pronoms impersonnels, représentations d’un nombre, d’une abstraction comme cette « humanité » - que nul jamais ne rencontrera sinon « in vitro » - qui s’accorde une Hache majusculaire que pour mieux montrer que le nombre ne fait pas la Force puisqu’on nous représente à sa tête un 1% qui dit ON, aurait la jouissance de ce pouvoir qu’on accorde à la force.

Pure mythologie sociale qui introduit nécessairement à l’1-des-sens – les Pour Tous, le totalitaire  : le nombre n’a jamais fait la force, sinon celle d’un poids, la pesanteur, la dépression où la « vie = la vie » vie animalière qui se tient dans sa persévérance obnubilée sur, sur quoi ? sinon que l’animal ne peut pas être configurateur de monde puisqu’il a seulement un « environnement » - enclos, fermeture où les « écologistes » tendent à vouloir reconduire l’humain.

L’exemple de la Tique analysé par Jakob von Uexküll[11] est en tout point admirable.

La masse c’est une Tique ?!

Donc à insister à alimenter le discours d’un « ILS » nous sommes, posant en victimes et/ou croyant vouloir « contre-attaquer », nous tombons dans le trou (du « ou » exclusif et sans issue) : nous restons des moutons bêlant, moutons d’autant plus moutonnant qu’on prête foi à ceux qui psychopathes (sens strict) font un « ILS » bien boursoufflé du Principe de Raison (fascinant) qui consisterait à persévérer, par lassitude dans les contradictions de l’illusion spectaculaire - surtout celles prenant forme de Double-Bind, Double Contrainte.

« Ils » tout boursoufflés de ce Principe sacré, manageurs imbus de cette fiction institutionnelle du Calcul (sanctifié) un principe qui manque à l’autre côté de la Raison (qui n’est pas l’irrationnel, à moins que ce soit l’Ire-rationnel ?) en misant que sur la Ratio opérant, jouant au « Fort – Da » de la bobine enfantine, en va-et-vient entre l’objectivité et la subjectivité. Mise en scène du Calcul, de la Ratio sans Logos - un fait purement occidental ? A son « apogée » incontestablement

Piège notoire rendant le Réel inaccessible rendant – raison – pour promouvoir le Virtuel au titre de cet Absent.

On dira bien sûr que tout ceci noie le poison qui atteignant de très fortes dilutions tel qu’il devient impossible de repérer sa présence[12] ?

Venons en donc à cet effet de masse où la Loi oubliée pour tous opère ce mirage : « ILS MANIPULENT NOUS ». Sans ce « NOUS » isolé d’un (grand) ensemble, imaginaire puisque partie d’aucun ensemble, le « ILS » - n’a aucun pouvoir.

Le jeu consiste à faire croire, que tout « je » singulier n’est qu’une forme grammaticale (tel JE de Descartes, une triste abstraction) mais surtout présente le « Ils » de la sentence comme tenant le Miroir, alors que « ILS nous manipulent » est en fait le jeu même de l’impuissance confirmée des deux côtés de la machine ; fixer une limite objective, la peur pour juguler l’accès à l’Angoisse authentique où se tient « grâce et salut ».

« La Justesse (Diké) veut que la Co-naissance
Aille à ceux qui en font l’Epreuve (Pathei-Mathos) »

Eschyle, Agamemnon

Reprise et progression : Alors … « nous » dans « ils nous manipulent » n’est-il pas ce qui permet cette manipulation ? « Ils » comme « nous » sont des pronoms impersonnels, si je puis dire. « Ils » est un « sujet » aussi flou que le « ON » qui souvent le remplace, comme il remplace lui-même le « Ils ». « Ils » c’est l’inauthentique, l’inapproprié de l’être-au-monde etc.

Si « Ils » est un petit groupe et « nous » un grand groupe - groupe au sens de la théorie des ensembles ? - l’un et l’autre n’en sont pas moins aussi vagues que possible, et c’est justement ce vague, ce flou qui fait parler de « manipulation ». Ce « flou » c’est la manipulation qui est rien autre qu’une fantasmatique de la volonté comme impuissance à Penser. D’où ça penche souvent du côté du « pansement ».

Les analyses psychologiques et sociologiques[13] conduisant à des diagnostiques dans nos (dis)sociétés sont l’expression d’une démission spectaculaire du Penser, démission qui n’est pas le fait/méfait de la responsabilité des hommes (pas plus que le réchauffement climatique dans l’à faire duquel l’homme n’est qu’un facteur aggravant dans une hypothèse sur Le temps manqué du chronomètre universel) mais de ce que la méta-physique arrache à l’Anthropos en poussant le Principe de Raison à être, sans, l’In-telligence du LOGOS pour être qu’un pur calcul (Ratio).

Je rappelle ici que les savoirs d’Ecole c.-à-d. pour lesquels la Mathématique l’art de ce qui peut être appris afin de prévoir et calculer, n’ont cessé de confondre Raison (Ratio) et l’Intelligence c’est-à-dire confondre le « poser devant soi un objet » avec l’ « être avec la Chose-même ». Il aura fallu la phénoménologie et bien sûr, hors Histoire, avant et toujours la Tradition des Rares Penseurs [14] qui se sont tenus à l’écoute et responsables de l’Être, Phusis - Logos dans l’ère occidentale mais peut-être bien plus, car dans le Secret dans un Orient attentifs à l’Orientation. Il aura fallu le rappel de cette Persévérance avec la Chose-Même pour que nous nous ouvrions à ce qui Réel nous échappe nécessairement. Pour nous, mortels, le Réel est inconnaissable et si le nom de Dieu peut être une ouverture, dans ces temps de Détresse, ce nom introduit ce brouillage particulier du croire (et on peut croire à n’importe quoi) du fiduciaire à l’encontre du « se confier à l’(Être). En ces Temps de Détresse (d’Indigence) Dieu est «ce qui manque ».

Et (le) « Dieu » ne manque pas seulement là où religieusement on clame sa mort ou son remplacement (par exemple, par LA science, un virus, la consommation) mais là où Dieu est réclamé sur le marché (institutionnelle) des religions. La laïcité est une religion sur ce marché et rien de plus, rien de moins et s’entêter à y voir l’ennemi est en fait la plus belle et triste manière de lui accorder crédit(s).

Alors pour y voir plus clair il est Temps de tenter, de risquer le Saut (qualitatif) hors de cette métaphysique pour qui tout ce qui n’est pas « sensible » (et déjà cette fracture est dangereuse réintroduisant souvent, le leitmotiv de tout chrétiens éteint, la confusion de la « chair » avec « le mal) ne peut être saisis que dans un usage « lexicalisé » c.-à-d. figé de métaphores[15] ce qui interdit l’accès à l’Ouvert – à l’Orientation où le Propre Incarnationnel répond à l’Appel de l’(Être). En confondant l’Intelligible avec un suprasensible, un « outre tombe » nous assistons dans l’Ecole à une méfiance panique de ce qu’elle a désigné comme nominalisme, monisme ou qu’elle accuse de panthéisme (sa peur de Pan, le maître de tout cauchemar) en fait tout ce qui ne satisfait pas à son fantasme universaliste est hérésie ?!

C’est dans cette réduction de LOGOS à Ratio que la dignité du Principe de Raison - tout en restant intouché lorsque nous ne sommes capables de comprendre Raison comme un nom provisionnel ou provisoire de l’ (ÊTRE) – c’est là qu’opère le « ILS nous MANIPULENT » qui nous jette aussitôt dans le jeu des suspicions réciproques. Et, naturellement ce sera celui qui accuse l’autre d’être dans la conspiration qui sera peut-être le plus conspirateur.

Ainsi l’Inspiration – Respire - va à l’eau comme un pot de fer cassé. Aujourd’hui cela est criant, mais le cri ne s’entend que là où déjà « ILS » peut être pensé comme un ensemble hiérarchique ou constitué d’individus irreliés de « psychopathes » (au sens rigoureux de la pathoanalyse ou analyse du Destin[16]).

Le psychopathe est celui qui plus que tout autre s’adapte aux normes reposant sur le principe de raison rendue - par démonstration et indépendamment de la Chose-même. Il est un parfait pratiquant de la méthode expérimentale qui repose sur la distanciation et la neutralisation de l’empathie. Le psychopathe réussit parfaitement dans le cadre technocratique. Ce n’est pas un hasard qu’un film comme « Le Silence des Agneaux » soit devenu un modèle ... et moins encore hasardeux de reconnaître à l’œuvre dans la médecine de l’O.M.S le Principe Mengele[17]

Les agneaux répondant au psychopathe comme victimes. Voilà encore le piège qui mettant « agneaux » à la place du « nous » perpétuerait l’erreur anti dialectique que ne soutient aucune analyse. N’en déplaise aux abusés de la religion du troupeau, mais, moi, l’homme de Lascaux[18], je vous dis, dans cette affaire de « manipulation » la victime est, au moins magiquement, consentante, et ces derniers temps, dits modernes, elle est elle-même psychopathe et son nom est Masse (Massive Dynamics). En d’autres termes, ici Ratio aveugle se substitue à l’Instinct (aveugle) : la dynamique de bas en haut et de haut en bas est animalière. Il n’y a plus de différence qualitative.

Dans cette affaire : les psychopathes travaillent en réseaux - ou rhizomes - de « ils » et de « nous » et ce sont ces réseaux qui donnent l’illusion soit d’une conspiration, soit et c’est quasi identique d’une interprétation rationnelle de la situation, tout ceci favorisé par le vecteur SCH (k - p) renforcé par les pathologies du Vecteur C (Contact : d - m) ou inversement[19]. La situation présente appelée « confinement » est en fait une détérioration du Vecteur C par isolation sensorielle et d’une contraction des Vecteur S (sexuel – érotique) et Vecteur P (paroxystique) de mise en rapport du Leib (Corps Vivant) singulier avec les autres. Cette situation n’est cependant pas l’Évènement.

L’Evènement est ce qui ne peut se dire d’un retour ou plus justement c’est de reconnaitre que le but c’est la Source. Ce qui arrive n’est pas même un événement ou un non-événement, tout juste comme « possible meilleur » un signe.

Ce qui arrive n’est pas le fruit d’une manipulation par une supposée élite mais est à comprendre comme le POSSIBLE meilleur (donc ni bon ni mauvais en soi). C’est uniquement en se reposant sur ce POSSIBLE que peut se jouer une Politique au sens où la Polis est un Pôle avec comme le rappel la Boussole (dans la Taoïsme) la délimitation d’un territoire sacré. Ce qui s’articule en une logique à 5 termes – un pentagramme. Bas les masques !

Plus question de champ de bataille pas même là où l’occidental croit voir, dans la pensée chinoise – le confucianisme plus moral que le taoïsme ayant toute ses faveurs - une manière plus juste d’investir le champ en « gagnant sans combattre ». Cependant cela n’a pas grand chose à voir avec les arts martiaux tels que popularisés par le cinéma. Fut-il asiatique le cinéma est une mécanique - mise en scène – d’un occident fatigué et déshabillé par ses projections, son ombre[20] etc. Ainsi, le Hagakuré[21] des Samouraï est avant tout un art de mourir dignement pour le Soleil – Soleil sur lequel le Fond Commun Mosaïque a mis un Masque Grimaçant que le Christ solaire – si bien présenté, en Présence, par la croix celtique – aura à peine réussi à ôter. Serons-nous (nous, je singulier Responsable envers l’( ) capables de faire le Saut Qualitatif – Ouvrir le Rien, alors que le Sacré manquant :

Partout l'homme exilé de la vérité de l'Être, tourne en rond autour de lui-même comme "animal rationale : "Überall kreist der Mensch, ausgestoßen aus der Wahrheit des Seins, um sich als das animal rationale"

Liens internes	Liens externes
Politéia ou Mulholland drive FR. (2007) Satanisme  : simplement du bon romano-christianisme ? Franc-Maçonnerie et Rollmops Thomas d’Aquin ou le piège logistique anticipé.	Artaud : Pour en finir avec le jugement de dieu (Intégrale. Lu par l’auteur)  : https://www.youtube.com/watch?v=EXy7lsGNZ5A Lacan : Petit Discours de 1966 https://www.youtube.com/watch?v=JcrHqaNuCbA Guy Debord (Chaine Youtube) https://www.youtube.com/channel/UCMOiHIdyqXi8oZ3tab09Ouw L'Autre Scène ou Le Retournement Natal

© Alain R. GIRY Phd Marseille le 24 Août 2020

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[1] Parmi eux cependant mais à cette date était-il mourant ou déjà décédé il y avait André Breton qui « cherchait l’Or du temps » comme « des yeux cherchaient en pleurant la tête habitable » mes yeux dans l’un des poèmes du Marteau sans maitre » de René Char, pour moi d’abord une partition de Pierre Boulez.

[2] Temps de Haut Péril où il est étrange que de la littérature programmatique Huxley (Brave New World et sa révision plus suspecte) et George Orwell (1984) soit comprise comme « interrogation » critique alors que des auteurs tels que les Bernanos – à l’emporte-pièce - et Giono avec une juste Ecoute de la Terre & du Ciel nous demeurent étrangers. En fait cela est de bonne augure, de même le silence fait autour de René Char qui est incontestablement, dans notre langue, l’unique Poète de ce Temps de Détresse. Cf. Mon « Penser poétiquement avec Char aux abords de la Sorgue » - projet d’une conférence. Lire les Récits & Essais de GIONO dans l'Edition de la Pléiade 1989 (pas la nouvelle édition) Gallimard, suffira a-à effacer tout discours idéologique, montrera comment l'écologie politicienne (et même l'autre) est une imposture !

[3] Merveilles, merveilleux ne rend pas exactement le Grec « to deinotaton » que je suggère de traduire ou induire par « le Dénotant » - en Allemand il est proposé Ungeheuer et Gewaltiger – Unheimlich est le terme le plus approprié en résonance avec la belle définition du Philosopher, de la Philo-Sophia par Novalis « « Die Philosophie ist eigentlich HEIMWEH, ein Trieb überall ZU HAUSE zu sein ». » – toutes des traductions « en chemin ». quant à l’Anglais il suggère, Uncanny … au risque de lire et relier cela à un article, par ailleurs remarquable de Freud : sur l’Inquiétante Etrangeté. A suivre.

[4] Inner Notwendigkeit que réclame, pour que l’Artiste « institue » un accord à l’Invisible, Kandinsky dans son « Manuel » la « Spiritualité dans l’Art »

[5] Distinction essentielle que rappelle Giorgio Agamben (qui par ailleurs nous aura inviter à penser l’ « adémie » à savoir l’absence de peuple » là où la Guère civile, en occident fait effet de paradigme – Œuvres « Homo Sacer » l’Intégrale collection OPUS / Seuil p. 261 : « Avec la naissance du « bio-pouvoir », chaque peuple se double d’une population. Chaque peuple « démocratique » est en même temps « démographique ». Homo Sacer, Ce qui reste d’Auschwitz ». Cette césure a été introduite par le brigandage du Droit (Cf sur ce sujet les remarquables travaux de Pierre Legendre) par le Reich nazi dans la législation de 1933 sur « la protection de la santé héréditaire du peuple allemand » en fait de l’O.M.S …

[6] Cet « anti » n’est pas seulement ce qui s’oppose à la supposée dialectique hégélienne, je dis supposée car Hegel n’est plus lu sans Marx ce qui déjà est crasse mais maintient une ignorance persistante à l’encontre du mot Dialectique chez Platon faisant toujours pesé cet Aristote non encore dépoussiéré sur ce qui reste de philosophie en ces Temps d’Indigence. Cet « anti » n’est pas seulement cela mais plus vicieusement l’incompréhension volontaire des dits d’Héraclite en inventons, pour satisfaire leurs caprices un Parménide « aristotélique » amoureux de l’immobilité …

[7] J’emploie à loisir ou un malin plaisir le titre Les Mains Sales pour rappeler les nouvelles de J.P Sartre auteur que l’on réduit à son « erreur » d’avoir, oui, oublier les magnifiques analyses phénoménologiques de l’Être et le Néant au profit de ses Cahiers pour une Morale, et de sa Critique de la Raison Dialectique. « La Nausée » est plus que jamais à lire aujourd’hui avec toute l’attention où l’Oreille que réclame la psychanalyse existentielle (magnifique projet de Sartre aux dernières pages de l’Être et le Néant son ouvrage princeps) qu’aura seul repris le grand psychiatre Ludwig Binswanger…

[8] Dieu sans majuscule « dieu » qui n’a rien de divin comme le prouve ces jours derniers ceux qui se spécialisent en cette matière que nous voyons se prosterner devant un Microbe !

[9] Le Vatican vivant avec sa sœur naturelle, la dite Franc-Maçonnerie et toute autre Rose qui croitrait en connaissance de cause et que le traditionaliste est invité expressément, sans réfléchir, à considérer comme travaillant pour l’Ennemi ?!

[10] Epreuve et non finalité d’un Occident qui reste, à un saut qualitatif prêt, l’Hespérie du Retournement Natal, Epreuve (Pathei-Mathos) qui se dit – comme Midi - à travers l’(im)monde…

[11] A Foray into the Worlds of Animals and Humans + A theory of Meaning, University of Minnesota Press.

[12] C’est d’ailleurs par là qu’excelle pour faire croire à un savoir trompeur la mesure des charges virales etc.

[13]reposant sur la fausse définition de l’Anthropos comme Animal Rationale, remise à la sauce scientifique sous la forme H = f(P + S / B) où B représentant la sainte biologie expérimentale, B qui devrait être remplacé par le Z de zoologie.

[14] Tradition au sens de ce qui soutient la reconnaissance du Dasein – c.-à-d. notre Propre Incarnationnel dans sa constitution par et pour l’(être) selon ses Epoques (AEON) qui ont que très peu à voir avec l’histoire et autres consensus, conjoncture etc. Cf. Mon « Pour une nouvelle monadologie ».

[15] … ce pourquoi Kant, très judicieusement, mettait le « croire » - ce manque de Confiance, institué - du côté de la Raison Pure Pratique, comme le Plus Haut Devoir. A cela il était tout fait accointé à l’Aquinate qui nous avait préparé - avec tous les scoliastes - à confondre Raison (comme traduction, trahisons de Logos - et DABAR- avec l’Intelligence etc.

[16] Référence à ce qui est nommé avec la moue nécessaire de ceux qui reçoivent émoluments de la S.S (Sécurité Sociale) et de l’O.M.S, organisation mondialiste de la (non) santé – les mêmes qui au décès du dernier grand psychiatre français Jean Oury se sont empressés de fermer la Clinique de La Borde étiquetée « antipsychiatrique » (alors que dans la juste mesure il s’agissait d’une Anté-psychiatrie Cf. mon Indicidence I et mes vidéos reprenant mon livre sur R.D Laing etc.) désigné péjorativement comme Test de Szondi et qui oublie plus que volontairement la référence aux travaux de l’Ecole de Louvain du regretté Dr Jacques Schotte dont les travaux sont heureusement publiés dans le cadre de la Bibliothèque de Pathoanalyse qui a mis en avant la richesse phénoménologique du Dr Szondi classé fascistes par habitudes « gauchisante » d’en France. Je recommande spécialement « Szondi avec Freud. Sur la voie d’une psychiatrie pulsionnelle, De Boeck – Wesmael S.A. 1990, Bruxelles. On préfère désormais les dernières versions des D.S.M de l’American Psychiatric Institution marchant main dans la main avec Big Pharma et le Principe Mengele faisant de tout humain des cobayes pour un monde concentrationnaire – ce que nous vivons actuellement, et hélas pour la plupart dans la totale indifférence des fatalistes ?

[17] Se reporter à l’excellent ouvrage de Giorgio Agamben « Ce qui reste d’Auschwitz » qui sans nommer explicitement les travaux de Pierre Legendre, les Leçons sur la Dogmatique Industrielle invite le lecteur avisé à s’y reporter, en particulier « l’Affaire Lortie » Leçon VIII Le crime du caporal Lortie. Traité sur le Père..

[18] Référence à un poème de René Char.

[19] Cf. la « modélisation » szondienne avec tout le nuancé des travaux de Henry Maldiney particulièrement son œuvre maitresse « Penser l’Homme et la Folie publiée aux Editions Jérôme Million, Collection KRISIS, Grenoble 1991

[20] je ne peux m’empêcher d’évoquer le merveilleux « Parsifal » de Wagner tel que compris par le grand cinéaste largement oublié H.J Syberberg : où tous les symboles propres à l’occident romano-chrétien s’articulent autour de l’Abîme – chiasme – dont cet occident voudrait tant se débarrasser. Ajoutons l’évocation d’une tapisserie du Vatican : représentant le siège vide indiquant rigoureusement que ce vide ne peut être rempli que par l’effigie vivante de la Loi – le Pape – fiction non point sublime mais rigoureusement politicienne, fort peu spirituelle. Ce qui est parfaitement et poétiquement exprimé par le poète des poètes, Dante prenant parti pour les Gibelins etc.

[21] … que Yukio Mishima aura porté, si je puis dire à l’écran, dans un sens spartiate du Culte du corps masculin. Culte que ne peut comprendre l’occidental fatigué par son « masculous » outré et son refus spectaculaire du « mulierable » en chacun : l’harmonisation du yin / yang n’a pas grand chose à voir avec la stricte répartition des rôles et bien sûr encore moins avec la dite « théorie du genre ». Mais ceci est une autre histoire ou plutôt ouverture sur le Principe Unique de la Médecine Extrême-orientale et sa capacité de diagnostic de toutes les maladies bien supérieure à notre médecine sans principe (à suivre).